Dimanche dernier, je suis allé voir "Les aventures de Tintin : Le secret de la Licorne" de Spielberg. Cela m'a beaucoup plu. Le film est fidèle à l'esprit des BD de Tintin, tout en étant une oeuvre différente.
C'est une variation sur le thème du secret de la Licorne, au sens que Milan Kundera donne à cette expression dans Jacques et son maître (hommage à Denis Diderot), me semble-t-il. C'est un hommage à Hergé, tout en étant bien un film de Spielberg, avec le même rythme effréné des Indiana Jones, et on rit franchement à certains moments. Quelques différences sont perceptibles : le capitaine Haddock est bien comme dans la BD, mais son personnage emprunte un peu plus à son ancêtre, François de Hadocque. Sakharine est devenu le méchant descendant de Rackham le rouge, et exit les frères Loiseau. Je l'ai vu en 3D ; c'est bien, mais cela ne me semble pas strictement nécessaire, même si c'est assez impressionnant. Vraiment j'ai passé un bon moment. -
Cette année nous fêtons les 50 ans du Choeur Universitaire Montpellier - LR.
Quatre concerts, dirigés par Anne-Sophie Michaud, avec l'ensemble Repères Baroques (dir. Yvon Repérant), sont prévus cet automne:
Dimanche 25 septembre 2011 à 18h30 : Cathédrale de Maguelone Samedi 8 octobre 2011 à 18h : Abbaye de Fontfroide Vendredi 14 octobre 2011 à 20h30 : Temple d'Uzès Vendredi 21 octobre à 20h30 : Eglise Saint-Denis, Montpellier
Le programme de ces concerts est présenté ci-dessus, sur l'affiche.
Les informations données sur l'affiche sont reprises et complétées sur le site web du choeur, à l'adresse suivante:
Ce caractère @, appelé arrobe ou arrobase, est désormais très bien connu, car employé dans les adresses de courrier électronique pour séparer le nom identifiant l'utilisateur de celui du gestionnaire de la messagerie. Mais quelle est son origine ?
Il semble que l'arrobe soit une ancienne mesure de poids (variant de 11 à 15 kg) ou de capacité (valant de 10 à 16 litres), jadis utilisée en Espagne, au Portugal et dans plusieurs pays d'Amérique latine.
Etymologie: la première attestation en français est en 1555, l'arrobe est une « mesure espagnole de poids », J. POLEUR, traducteur de l'Histoire naturelle et générale des Indes... de l'Espagnol Oviedo, fo 45 vo ds R. ARVEILLER, Fr. mod., t. 33, p. 300. : « les navires vont en Espagne chargés de sucre : car l'Arrobe vault icy un ducat ou moins, et est fort bon ». L'espagnol arroba est lui-même emprunté à l'arabe ar-roub signifiant « le quart ».
Le signe @ a servi longtemps à représenter l'arrobe dans les documents espagnols comme l'atteste le document ci-dessus écrit en 1775 par des religieuses carmélites de Roda.
Une autre explication est souvent avancée. l'arrobase serait une déformation de a rond bas (de casse), c'est-à-dire a rond minuscule en langage typographique. L'origine serait de la typographie française. Mais il ne semble pas que ce soit vrai, comme en atteste cet extrait d'un vade-mecum de typographe.
L'@ est ensuite passé en Amérique, où il a été utilisé par les commerciaux, pour identifier le prix unitaire d'un produit. il a été alors appelé "commercial a".
Enfin, pure hypothèse de ma part, je pense que sa disponibilité sur les claviers et sa ressemblance avec le "ad" des moines copistes l'a fait utiliser pour désigner "at" en anglais pour les adresses électroniques, c'est-à-dire "à" en français.
Xanthippe, femme du philosophe Socrate, était, dit-on, d'un caractère difficile et querelleur ; ses emportements et sa mauvaise humeur fatiguaient son mari la nuit et le jour. Étonné de cette conduite, Alcibiade demanda à Socrate pourquoi il ne chassait pas de chez lui une femme si acariâtre. « Parce que, répondit Socrate, en la gardant chez moi, je m'habitue, je m'exerce à supporter avec plus de patience l'insolence et les injures des autres. » Sans doute, Varron se rappelait cette réponse de Socrate, lorsqu'il écrivait dans une de ses Satires Ménippées, sur les Devoirs du mari : « Le mari doit corriger les défauts de sa femme, ou les supporter. Celui qui parvient à les détruire se donne une compagne plus agréable; celui qui les supporte travaille à sa propre perfection. »
Aulu-Gelle, Les nuits attiques, Livre I, Chapitre 17 -